
pdvg / napster / logo
Invention
C’est en 1999 que Napster devient populaire dans les campus universitaires, la plateforme permettait aux étudiants de partager et de télécharger des albums gratuitement. 61% du trafic sert principalement au le partage de fichier MP3. Avant sa fermeture temporaire en 2001, la plateforme compte plus de 22 millions d’utilisateurs actifs.
En 2003, c’est l’iTunes Music Store qui devient un OG dans la digitalisation de la musique, Apple fait d’ailleurs de l’Ipod un service dit “complémentaire” à sa plateforme de fichiers mp3. Ce gadget incarnera le must-have en MP3.
Des plaintes
L’apparition de Napster déplaît fortement aux maisons de disques qui commencent à voir un déclin conséquent dans les ventes physiques de CD Singles. (de 1979 à 1990 chute de 86% pour les ventes de singles aux USA). La RIAA (Association de l’industrie de l’enregistrement d’Amérique), Dr. Dre ou encore Metallica ont attaqués plus d’une fois Napster pour infraction des Copyrights. (Source) (source 2)

gadgetreview /pandora / lastfm
Last FM & Pandora
Les concepts se rapprochant le plus de ceux que nous connaissons aujourd’hui apparaissent, notamment avec LastFM et Pandora qui présenteront des algorithmes différents. LastFM utilisera les données des consommateurs afin de faire des suggestions d’artistes ou albums, tandis que Pandora permet aux utilisateurs de créer leurs propres stations radios. Pandora tourne sous le système Freemium, semblable à celui de Spotify, avec des pubs entre les chansons. C’est avec l’apparition de MySpace Music et Soundcloud que le service de musique sur demande comme on le connaît apparaît.(source) (source 2)

spotify / topventes
Début 2008 (trouver l’image identique sur la slide 5)
En 2008 Spotify c’est l’arrivée de Spotify. Avec un catalogue plus important, un ratio connexion/qualité plus élevé que la moyenne et à un prix défiant la concurrence: la plateforme représente le mix parfait de tous les prototypes qui ont existé auparavant.
Spotify n’arrive qu’en 2011 aux USA, et son expansion (assez lente) en dehors de l’Europe permet aux géants de la digitalisation de proposer un service pareil.
En 2014, Apple Music et Spotify offrent le concept des playlists, qui devient une arme redoutable pour populariser une chanson.
Une Révolution
Le petit plus
Entre les exclusivités, les playlists et même des podcasts radios, les plateformes de streaming se rendent quasi indispensables et sont à la portée de tous.

major-prepa / plateforme / streaming
Etat du marché
- Spotify : 36%
- Apple Music : 18%
- Amazon Music : 13%
- Tencent Music : 10%
- Google / YouTube Music : 5%
- Deezer : 3%
- Pandora : 2%
- Melon (Corée du sud) : 2%
Selon l’IFPI, en 2019 le streaming représentait 56% des revenus des labels, une hausse exponentielle qui a permis à l’année 2019 d’être la plus prolifique de ces 10 dernières années.
Source (lien pour modifier graphique)
Et après
Aujourd’hui
Les premiers pays à compter le streaming sont les pays scandinaves (pays en tête de la consommation stream), où le streaming représentait déjà une portion majoritaire de la consommation.
Aux UK, le streaming sera compté dans les classements en Juin 2014, le Billboard comptera le streaming fin 2014, et pour la France il faudra attendre 2016.
Pour les certifications, après une longue bataille entre les artistes et les entreprises de streamings, c’est seulement 2016 que la RIAA (USA) ainsi que le SNEP (France) comptabilise les streams dans les certifications d’albums et singles.
Le SEA, l’équivalent streaming, a un ratio (qui varie en fonction du pays) afin qu’il soit comptabilisé comme une vente de singles et d’albums. En fonction du genre musical, le SEA peut représenter jusqu’à 99% des ventes. Exemple : La dernière mixtape de Drake rappeur Canadien a fait 223,000 Unités en première semaines. 91,5% de ces chiffres sont des SEA. Le #1 est Kenny Chesney (artiste country) qui sur les 233,000 unités a seulement 4,3% de SEA et le reste en vente pure.
See you back on ANTHEM
Tu veux nous suivre ? Here you go :
Instagram : @Anthemedia
Facebook : @Anthemedia
Twitter : @Anthemedia